Une start-up irlandaise décroche sa licence en tant qu'EP et lance son service de change de devises entre particuliers
La start-up CurrencyFair vient d'obtenir son agrément de "l'Irish Financial Regulator". L’Irish Financial Regulator est l’organe délivrant les agréments en Irlande
Currency Fair peut ainsi commercialiser son nouveau service permettant à des particuliers d'échanger entre eux des devises étrangères sans passer par des intermédiaires financiers et réduire les commissions et frais de change. Ce service est fournit via le Web.
Un marché d'échange de devises entre particuliers est ainsi créé. Pour l'instant 12 devises sont échangeables.
Les populations visées sont, par exemple, les expatriés voulant envoyer de l’argent dans leur pays d'origine ou les retraités voulant transférer le montant de leur retraite chaque mois dans le pays où ils résident.
La start-up à été développée grâce aux fonds personnels des 4 créateurs et ensuite de fonds privée et subventions obtenues grâce au caractère innovant de la société. La compagnie table sur 10 000 clients d'ici la fin de l année 2010.
L'agrément a été obtenu pour les services de paiement 6 et 7 tels que définis à l'article L.314-1-II du CMF:
6. Services de transmission de fonds
7. L’exécution d’opérations de paiement, lorsque le consentement du payeur est donné au moyen de tout dispositif de télécommunication, numérique ou informatique et que le paiement est adressé à l’opérateur du système ou du réseau de télécommunication ou informatique, agissant uniquement en qualité d’intermédiaire entre l’utilisateur de services de paiement et le fournisseur de biens ou services.
L'argent est déposé sur des comptes gérés par Currency Fair et le cantonnement des fonds est assuré par Bank Of America.
On peut faire plusieurs remarques :
Voila un exemple de ce pour quoi a été faite la DSP : créer un environnent concurrentiel dans le secteur des services et moyens de paiement et permettre à de petits acteurs de venir concurrencer/bousculer les grosses structures existantes et faciliter les transferts de fonds des migrants.
Cet établissement a été constitué par 4 personnes, elle en compte désormais 5. Il est important de remarquer que la gouvernance d’entreprise présentée et l'organisation mise en place par cette petite structure a été satisfaisante pour les autorités irlandaises ayant délivrées l’agrément. Ceci peut être rassurant pour ceux qui réfléchissent à se lancer dans cette aventure et se posent des questions sur le niveau d’exigence réelle des autorités.
Sans généraliser pour l'instant à l’ensemble des pays où s’applique la DSP, l'exemple Currency fair confirme que les autorités irlandaises et anglaises (pour la FSA, on le savait déjà) jouent le jeu et agissent bien dans l'esprit de la directive.
Pour finir, d'un point de vue plus "business", pour ceux qui cherchent des partenaires, il est toujours utile de savoir que Bank Of America a maintenant une expérience sur les établissements de paiement et sait répondre aux exigences de la tenue de compte et du respect des règles prudentielles (ratios, exigences en terme de fonds propres, etc.) pour ces nouvelles structures.
Currency Fair peut ainsi commercialiser son nouveau service permettant à des particuliers d'échanger entre eux des devises étrangères sans passer par des intermédiaires financiers et réduire les commissions et frais de change. Ce service est fournit via le Web.
Un marché d'échange de devises entre particuliers est ainsi créé. Pour l'instant 12 devises sont échangeables.
Les populations visées sont, par exemple, les expatriés voulant envoyer de l’argent dans leur pays d'origine ou les retraités voulant transférer le montant de leur retraite chaque mois dans le pays où ils résident.
La start-up à été développée grâce aux fonds personnels des 4 créateurs et ensuite de fonds privée et subventions obtenues grâce au caractère innovant de la société. La compagnie table sur 10 000 clients d'ici la fin de l année 2010.
L'agrément a été obtenu pour les services de paiement 6 et 7 tels que définis à l'article L.314-1-II du CMF:
6. Services de transmission de fonds
7. L’exécution d’opérations de paiement, lorsque le consentement du payeur est donné au moyen de tout dispositif de télécommunication, numérique ou informatique et que le paiement est adressé à l’opérateur du système ou du réseau de télécommunication ou informatique, agissant uniquement en qualité d’intermédiaire entre l’utilisateur de services de paiement et le fournisseur de biens ou services.
L'argent est déposé sur des comptes gérés par Currency Fair et le cantonnement des fonds est assuré par Bank Of America.
On peut faire plusieurs remarques :
Voila un exemple de ce pour quoi a été faite la DSP : créer un environnent concurrentiel dans le secteur des services et moyens de paiement et permettre à de petits acteurs de venir concurrencer/bousculer les grosses structures existantes et faciliter les transferts de fonds des migrants.
Cet établissement a été constitué par 4 personnes, elle en compte désormais 5. Il est important de remarquer que la gouvernance d’entreprise présentée et l'organisation mise en place par cette petite structure a été satisfaisante pour les autorités irlandaises ayant délivrées l’agrément. Ceci peut être rassurant pour ceux qui réfléchissent à se lancer dans cette aventure et se posent des questions sur le niveau d’exigence réelle des autorités.
Sans généraliser pour l'instant à l’ensemble des pays où s’applique la DSP, l'exemple Currency fair confirme que les autorités irlandaises et anglaises (pour la FSA, on le savait déjà) jouent le jeu et agissent bien dans l'esprit de la directive.
Pour finir, d'un point de vue plus "business", pour ceux qui cherchent des partenaires, il est toujours utile de savoir que Bank Of America a maintenant une expérience sur les établissements de paiement et sait répondre aux exigences de la tenue de compte et du respect des règles prudentielles (ratios, exigences en terme de fonds propres, etc.) pour ces nouvelles structures.
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